Cette semaine on aborde cette phrase anodine et pourtant courante dans notre quotidien : « je ne sais pas »
Dans le podcast, nous avons vu pourquoi notre cerveau met cela en place pour nous protéger, nous barrer la route, comme un moyen de défense pour nous garder où nous sommes actuellement.
Mais comme nous l’avons évoqué, c’est également un moyen de ne pas décider.
De garder toutes nos options ouvertes.
Cette phrase, en effet, nous accorde le droit de continuer, avec un ensemble de possibilités.
Cette abondance de choix, nous amène à préférer ne pas décider, plutôt qu’à faire, ce que l’on pense parfois être, le mauvais choix.
Nous en avons déjà parlé sur ce site, mais l’abondance n’a pas toujours du bon…
Si ce n’est nous retarder. Nous garder dans l’indécision.
En effet ne pas décider c’est s’assurer de garder toutes nos options possibles, mais est ce vraiment un cadeau que l’on se fait à nous même?
Penser que nous avons le temps.
Penser que nous avons l’embarras du choix et qu’il serait dommage de se précipiter, c’est rester avec ce « je ne sais pas » et le valider.
Donner l’accord à notre cerveau, à nous même, de rester dans cette émotion stagnante et stérile. Parce que si ne pas décider c’est garder du choix… réfléchissez y bien… c’est surtout choisir de ne pas avancer par peur d’échouer. De ne pas prendre la bonne direction…
Mais et si il n’y avait pas de « bon choix » mais que des essais nous permettant d’avancer.
Si on n’essaie pas… on ne saura pas..
Alors je vous l’accorde il est bien plus confortable de rester dans notre cocon. De rester dans le questionnement. À se convaincre que le moment du choix n’est pas encore venu. Qu’on ne sait pas…mais que ce n’est pas grave et que l’on a le temps pour décider.
Et si nous faisions le choix d’avancer malgré ce que notre cerveau nous offre…
Si enfin, et pour nous, on combattait ce « Je ne sais pas » en nous faisant confiance. En étant sûr(e) que peu importe la décision, à un moment il est temps.
l faut avancer. Essayer. Peut être échouer, mais ne pas stagner. Dans cette ignorance. Dans ce refus de nous.
Comme un premier pas vers une confiance retrouvée.
Car « je sais » ce qui est bon pour moi.
« Je sais » que je me dois d’avancer et d’évoluer.
« Je sais » que même si le choix n’était pas le bon, je pourrais toujours trouver une solution.
Que je me soutiendrais et je serais fier(e) de moi. D’enfin être passé à l’action et ne pas avoir laissé ce doute… de moi, de cette décision, prendre le pas sur ma vie.
Pour enfin être responsable. De mes choix. De mes actes. Des mes avancées.
Alors… et si en fait, arrêter de valider cette petite phrase, c’était le 1er pas vers une confiance en vous retrouvée?
Si vous sentez que vous avez besoin d’aide pour démarrer ce processus, je reste à votre entière disposition. Envoyez moi un mail à julielapresle@yahoo.com, un mot, vos questions, vos interrogations. Je me ferais un plaisir d’y répondre et de vous aider à démarrer l’action. A vous soutenir. A être présente et à vous conseiller.
A très vite
Julie