Et si espérer faire changer les autres, c’était en partie ça, la rancoeur…?

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La rancoeur, après tout, est-ce que ce ne serait pas encore une des émotions que nous nous créons, en espérant pouvoir faire changer les autres..

En faisant le podcast de cette semaine, j’ai beaucoup réfléchi à l’intérêt que nous avons de générer cette émotion en nous. 

Pourquoi nos pensées, nous amènent elles à créer ce sentiment, très nocif, très négatif pour nous-même.

J’en suis arrivé à une conclusion. 

Nous voulons que l’autre change.

Comme nous l’avons déjà évoqué dans les modes d’emploi que nous avons pour les autres, nous avons toujours cette croyance, cette envie, de faire bouger les autres.

Pour qu’ils nous permettent, d’être plus heureux(se).

De nous sentir aimé(e), estimé(e), joyeux(se), reconnu(e), etc. 

Toutes ces raisons, nous poussent à ne pas supporter lorsque le comportement, ou les mots de quelqu’un, ne rentrent pas dans ce que nous estimons être « juste » pour nous.

Nous avons évoqué ce sentiment d’injustice qui ensuite va nous entraîner a générer cette rancœur envers l’autre. Envers celui, qui, selon nous, a causé du tort. Celui qui nous a déçu(e). Celui qui nous as trahit. 

Mais c’est quoi au fond « ce qui est juste ». Est ce que nous le savons nous même? 

Avons nous défini exactement sur papier et à la vue des autres, ce qui est correct, ou ne l’est pas?

Prenons un exemple :

Quand l’entraîneur de basket de notre fils décide de ne pas le mettre dans l’équipe principale cette semaine.

Il sera parmi les remplaçants…

« Pourquoi choisi-t-il de l’évincer?

Juste parce qu’il a raté deux entraînements au cours du mois?! »

Et si sa valeur, à lui, était le fait que ceux qui participeront, qui seront choisis, seront ceux qui ont été présent à chaque cours.

Cela peut être envisageable…

Cela ne nous convient pas, mais pour lui, peut-être que c’est sa définition d’une bonne intégration à l’équipe.

Ce qui ne sera alors pas juste pour nous, pourrait l’être complètement pour lui. Validé, par son esprit.

Incapable en même temps de voir que vous commencez alors à nourrir de la rancoeur envers lui…

Vous, focalisé(e) sur vos pensées. Pensant justifier par votre comportement cette colère, cette rancoeur que vous commencer à générer dans votre corps et votre esprit. 

Croyez vous alors pouvoir le contrôler? Changer son choix?

Vous épargner cette pression, cette tension dans votre corps qui est présente à chaque fois que vous nourrissez cette rancoeur dans votre tête ne serait elle pas plus salvatrice? 

Croyez vous agir de façon logique et compréhensible par l’entraîneur? 

Comme l’épisode 12 de J’allège mon esprit le démontre, nous ne pouvons pas créer des sentiments, causer des émotions. Nous ne pourrons donc pas communiquer notre colère et notre énervement à cet homme pour qu’il se sente coupable. La seule chose qu’il verra sera ce père ou cette mère aigri(e). En colère. Frustré(e)…

Et il pourra juste se dire que quelque chose ne va pas pour nous…

Et nous nous fatiguerons pour rien. Puisqu’il ne pourra aucunement expérimenter nos sensations, nos émotions et en plus nous ne pourrons pas changer son choix.

Nous ne pouvons pas modifier, vouloir changer les actions des autres.

Cela ne nous sert pas, cela ne sera pas compris par notre interlocuteur, et cela nous donnera pas automatiquement le résultat escompté. Et tout simplement, nous ne pouvons pas (sauf sous la menace mais là je crois que l’on passe à un autre niveau 😉 )

Alors si, pour une fois on essayait de s’épargner et de bien vivre.

Avec nous-mêmes, et avec les autres.

Parce que peut-être qu’il n’y a rien à changer.

Peut-être que respecter l’autre, c’est la première marche pour se respecter soi-même.

Parce que choisir de ne pas vouloir changer le comportement de l’autre, c’est choisir de l’accepter tel qu’il est.

Avec son positif, comme son négatif.

Avec ses qualités, comme ses défauts.

Même si certains sont plus difficiles à vivre que d’autres.

Encore une question de point de vue…

Et si se dire que la rancœur, le jugement, n’étaient que des émotions qui nous faisaient souffrir.

Des émotions indulgentes, qui ne nous amèneraient pas à pouvoir enfin passer à l’étape supérieure.

Alors, il est temps de changer. Pour nous. Pour enfin nous redonner la place que nous méritons dans ce monde

Et si vous sentez que vous avez besoin d’aide, je reste à votre entière disposition. Envoyez moi un mail à julielapresle@yahoo.com, un mot, vos questions, vos interrogations. Je me ferais un plaisir d’y répondre et de vous aider à observer vos actions. A vous soutenir. A être présente et à vous conseiller.

A très vite

Julie

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ÉPISODE N°12