Dans le podcast 11 sur les limites, nous avons pu voir à quel point il est important, pour nous, mais aussi dans notre relation aux autres, de définir des barrières.
Nous avons pu voir la différence entre essayer de manipuler l’autre et établir ces limites avec un vrai respect de soi même.
En bâtissant cela sur des situations, où, le seul but recherché est de nous offrir un sentiment positif au travers du comportement que pourrait avoir l’autre… Être heureux, épanoui ou aimé via une attitude ou une parole, cela serait considéré comme une forme de contrôle que nous voudrions avoir sur notre interlocuteur : si il me dit ça je me sentirais mieux donc il doit le faire….
Cette fois c’est différent : l’idée est vraiment d’identifier nos limites émotionnelles… Jusqu’où j’accepte de ressentir ce sentiment pour rester dans ma relation avec l’autre…
Est ce que je m’autorise à rester en compagnie de quelqu’un qui ne me respecte jamais, qui me coupe la parole ou ne me laisse pas exprimer mon opinion…est ce que je considère cela comme « vivable », ou « supportable »…
Ou alors je me dis que « non », cela ne coincide pas avec l’attention et l’amour que j’ai décidé de m’octroyer…avec le respect que j’estime que l’autre doit avoir pour moi et que je considère indispensable à notre relation… Car moi, je ne veux pas de cela…
Est-ce que je veux, dès lors, délimiter mon espace, ma capacité à recevoir ce genre de comportement et mentionner clairement, et efficacement où sont mes limites?
En réfléchissant bien à ce respect de moi, à ce que je pense devoir mériter…
Pour enfin me considérer important(e), respecté(e) dans ma propre vie émotionnelle…
Et ainsi laisser le libre choix à la personne en face de nous de choisir en conscience.
Si il veut aller jusqu’a la conséquence de son comportement… En bienveillance avec moi. Choisir délibérément de faire quelque chose, qui, il/elle le saura, sera peut être d’une certaine façon « sanctionné » par une réponse définie et qu’il/elle connait.
Et c’est là que l’on peut pousser le concept un peu plus loin…
Pourquoi ne pas se l’appliquer à soi alors….
Pourquoi, en faisant ce travail avec nous même, ne pouvons nous pas nous mettre des limites?
Pas dans le sens ou l’on se limiterait…où l’on s’empêcherait…
NON
Dans le sens où on s’interdirait d’abandonner. On s’interdirait de se juger de façon si violente…
Enfin on s’interdirait…plutôt, « on en subirait les conséquences »….
Parce que oui, c’est possible…
Et si on réinventait notre vie, pour la créer à notre image.
Si nos barrières définissaient un environnement plus serein dans lequel grandir?
Infini et en même temps protégé de notre plus grand ennemi…nous même…
Parce que soyons réaliste : de qui devons nous attendre le plus grand changement, et en même temps les plus grosses critiques.
De qui devons nous puiser le maximum d’amour possible, et en même temps les plus gros jugements?
La plus grande bienveillance, alors que c’est avec nous même que nous sommes bien souvent le plus mal intentionné(e)…
Il n’y a qu’a écouter notre discours intérieur : « ah tu es vraiment nul(le) », « tu n’y arrivera jamais, c’est trop compliqué », « sérieusement, tu ne va pas faire cela quand même??? », et j’en passe…
Je suis sûre que vous voyez exactement ce dont je parle…
Alors essayons, sans jugement, et dans la bienveillance :
« Si tu « ne fait pas preuve de respect envers toi même cette semaine », alors je vais « te demander de te coacher à chaque mauvaise parole pensée » »
« Si tu « continue de négliger ta santé physique », alors je vais « te demander de t’inscrire à un cours hebdomadaire afin d’être sûr(e) que tu le feras »
« Si tu continue de « mal te juger », alors je vais « te demander de te parler comme si tu le faisais avec ton (ou ta) meilleur(e) amie »
Essayer d’inclure des conséquences en bienveillance, comme des mantras à réciter et à respecter…. Pour enfin faire la différence pour vous, grâce à vous. Car en plus d’engendrer un comportement positif, cela vous permettra d’identifier plus rapidement et plus facilement les réactions souvent inconscientes qu’on se fait subir à soi même… De la même façon qu’insidieusement, un mauvais comportement dans une amitié peut se construire et peu à peu nous détruire, il nous est possible d’arriver seul(e) au même résultat…sans vraiment nous en rendre compte…
Sans vraiment le ramener au conscient…
Alors entrainez vous… Essayez de voir comment vos comportements pourraient être modifiés grâce à cet outil…
Encore une fois, pas pour des petites choses ou l’on aurait un mode d’emploi pour nous même également…
Mais dans un respect de vous… Physique et psychique…
Car oui, parfois, des paroles que l’on se dit à nous même peuvent être plus puissantes qu’un coup de poing…Et pas besoin de quelqu’un d’autre pour se faire du mal…je pense que vous êtes d’accord avec moi…
Alors rendez vous la semaine prochaine.
Mais en attendant, vous pouvez aller faire l’exercice de la semaine et essayer de le remplir avec « vous » en tête… quelle limite, quelle barrière voudriez vous VOUS fixer afin d’enfin vous respecter émotionnellement?
Et si vous sentez que vous avez besoin d’aide pour démêler tout cela, je reste à votre entière disposition. Envoyez moi un mail à julielapresle@yahoo.com, un mot, ou vos questions. Parce que souvent, un avis extérieur aide à éclairer la situation. .
A très vite
Julie