L’échec : la peur, ce frein…

Inscrivez-vous à la newsletter

… et recevez chaque semaine toutes les dernières nouveautés.

Vous êtes bien inscrit(e) à la newsletter de Julie Lapresle.
Une erreur est survenue. Veuillez réessayer.

L’échec reste aujourd’hui tabou dans notre société.

« Oh non je ne vais pas essayer ça, je ne suis pas assez qualifiée »
« Ah non, je n’ai pas envisagé ce métier, je ne suis pas capable de faire cela »
« Non, je vais rester avec ce que je sais faire c’est très bien comme ça, pas besoin d’aller plus loin »
Ces phrases qui peuvent paraitre anodines sont le reflet de notre peur d’évoluer, d’avancer, de croire en nous. Mais surtout la fuite. Essayer au maximum de ne pas se confronter à un nouvel échec. Celui qui dans notre tête fait si mal et nous « met à terre ». Pourquoi se faire du mal franchement?
Essayons de voir cela sous un autre angle…
Combien de professionnels, de grands scientifiques, de sportifs disent aujourd’hui que si l’ont comparait le nombre de leurs réussites avec leurs échecs, on verrait que le ratio n’est pas excellent.
Tous sont unanimes. Si ils n’avaient pas échoué, ils n’auraient pas avancé et progressé pour arriver à leur niveau actuel.
Combien de fois, ont ils dû faire face à des résultats non concluant avant de trouver le remède contre une maladie.
Combien de tirs de Mbappé ont dû finir en dehors des buts avant d’enfin pouvoir se considérer comme l’un des meilleurs footballeurs au monde.
Combien de projets certains dirigeants ont dû mener avant de trouver celui qui allait révolutionner leur vie et leur business?
Et si leur disposition a échouer, leur avait permis d’en arriver là.
Combien d’entre nous auraient été découragés, et auraient préféré arrêter plutôt que de se forcer, ou de faire face a leurs déboires.
Il est évidemment plus courant, et plus facile pour nous, en tant qu’êtres humains, de se laisser aveugler par la peur. La peur de l’échec, mais aussi la peur de décevoir, la peur d’être jugé(e), la peur de manquer, la peur de perdre, la peur…
Pourquoi laissons-nous cette peur, dicter notre vie ? Est-ce vraiment elle, ou notre pensée qui va la créer.
L’échec en soi n’est qu’une action. On a échoué à telle ou telle chose mais le véritable problème c’est la signification que l’on va donner à tout cela.
Si cela nous ramène à la pensée de « je ne suis pas capable de faire cela », forcément s’en suivra de la peur ou de la déception. Qui conduira à un échec. Mais si cet échec était motivé par autre chose, par une envie au lieu d’une peur. Notre propension à l’expérimenter serait décuplée. Et ainsi nos expériences seraient plus nombreuses et nos apprentissages renforcés…
La peur ne doit pas être une excuse. La peur ne doit pas être un frein. Elle ne doit juste pas conditionner dans votre esprit, qui vous êtes, et par quoi vous vous laissez déterminer.
Bien sûr qu’il est normal et logique de se sentir déçu(e), triste, anéanti(e), désemparé(e), frustré(e) ou bien d’autres choses. Mais, et si une fois la peine ressentie, assimilée et digérée on se permettait d’en tirer une leçon et d’avancer. De se relancer. Pour notre bien, notre évolution, notre avantage.
Je vous donne rendez-vous dans le podcast de cette semaine, si vous ne l’avez pas encore écouté. Et surtout allez faire l’exercice en lien. Vous verrez, c’est toujours utile de mettre en application les nouveaux éléments que l’on découvre.
À très vite
Julie

ÉCOUTEZ

mon podcast

ÉPISODE N°4